Il existe deux grandes familles de peinture conventionnelle, la glycérophtalique ou peinture à l’huile et l’acrylique ou peinture à l’eau. Une troisième arrive, la glycéro à l’eau ou peinture alkydes émulsions.
La peinture « glycéro »
La peinture « glycéro » contient des huiles végétales pures, comme le lin, des résines synthétiques (alkyde), des solvants et des additifs (pour la texture). Très résistantes et adhérentes, lessivables car résistantes à l’humidité, elles sont souvent utilisées pour la cuisine et la salle de bain, mais elles sont très polluantes.
Pourquoi les oublier ? Ces peintures sont nocives pour la santé et pour l’environnement, principalement à cause des solvants qu’elles contiennent. Longue à sécher et difficile à poser, la peinture glycéro disparaît progressivement des rayons, grâce à le « Directive Cov » de l’union européenne, fixant des plafonds nationaux d’émissions pour certains polluant atmosphériques et imposant une limite aux émissions de Cov à respecter.
La peinture acrylique
La peinture acrylique (ou à l’eau) est la plus répandue. Fabriquée à partir de résine d’acrylique diluée dans l’eau, elle contient peu de solvants et se nettoie à l’eau. Elle est donc moins nocive. Facile à appliquer, elle s’utilise à l’intérieur comme à l’extérieur, sur la plupart des types de matériaux et sèche rapidement. Certaines peintures acryliques affichent l’éco-label européen, garantissant une toxicité moindre.
La peinture Glycéro à l’eau
Glycéro à l’eau ou peintures alkydes émulsions sont réalisées à partir de résines alkydes émulsions, c’est-à-dire de particules de résines liquide en émulsion de l’eau. Elles sont présentées comme compromis idéal entre peinture acrylique et peinture glycéro, mais elles ne sont pas plus naturelles !
Lisez l’étiquette !
Eco-label européen
Il limite la teneur en Cov des peintures et vernis, interdit les hydrocarbures aromatiques, les métaux lourds (cadmium, plomb, chrome VI, mercure, arsenic, etc., certaines phtalates, ou tout ingrédient considéré comme très toxique, toxique, cancérogène, mutagène, toxique pour la reproduction sauf pour la conservation (maximum 0,1 %), ou dangereux pour l’environnement. Mais la limitation des Cov dans la formule n’est pas très sévère (de 15 à 100 g/l de produit selon les catégories de peintures). Les peintures éco-labellisées ne garantissent en aucun cas l’absence de polluants chimiques.