Le béton cellulaire ou thermopierre est un matériau à « isolation répartie », porteur et isolant thermique combiné. Un tout en un quoi !
Le béton cellulaire est d’origine minérale, un simple mélange de chaux, sable, ciment, d’un agent d’expansion et d’eau. Le béton cellulaire ou silicate de calcium hydraté existe même à l’état naturel ! Durable, recyclable et sans dégagements toxiques en œuvre, incombustible, c’est aussi un régulateur hydrothermique et il permet de limiter les ponts thermiques. C’est un matériau fabriqué en France.
Côtés finitions, tout est permis : des plaque de plâtre aux enduits à la chaux en passant par le lambris ou le carrelage, à l’extérieur enduit à la chaux ou conventionnel.
Les inconvénients du béton cellulaire ?
La matière est non renouvelable, bien que la ressource soit disponible, il offre un bilan énergie grise moyen du fait de l’utilisation d’aluminium et de ciment, enfin, la poussière dégagée par le sciage présente une certaine nocivité.
A savoir : 20% de matière pour 80 % d’air !
C’est un produit minéral, mélange de sable, de chaux, de ciment (20 %) et d’anhydrite (dérivé du gypse) auquel on ajoute de l’eau et un agent d’expansion pour « faire lever la pâte ». Résultat : des milliers de bulles se forment. Ensuite, la matière est découpée au fil d’acier puis pressurisée dans des autoclaves à 12 bars et à 180 degrés seulement pendant 9 heures. Il n’y a pas de rejet nocif seulement de la vapeur d’eau réutilisée. Avec 80 % d’air, l’isolation est répartie dans la masse même du matériau ! A partir de 25 cm d’épaisseur, il est employé en monomur et ne nécessite pas d’isolant supplémentaire.