Une baignade claire et limpide, intégrée au paysage, sans produits chimiques et facile d’entretien. C’est la promesse des baignades naturelles. Installer une « piscine » écologique nécessite toutefois un réel savoir-faire, pour la réalisation en elle-même, mais également pour qu’elle puisse s’intégrer harmonieusement à l’environnement. Si son coût reste encore plus élevé qu’une piscine traditionnelle, la baignade naturelle se démocratise peu à peu grâce à de nouvelles solutions packagées moins onéreuses.
Contrairement à une piscine classique, dont on profite deux mois par an, le bassin naturel est un véritable écosystème, qui vit toute l’année et se transforme au fil des saisons.
Le principe de fonctionnement d’une piscine écologique
La baignade naturelle est composée d’un bassin de natation et d’une lagune assurant la filtration et la régénération de l’eau, grâce à l’action combinée des supports bactériens et des plantes aquatiques. « On crée un écosystème qui s’auto-équilibre et assure naturellement une eau douce de qualité. En toute saison, votre jardin s’agrémente d’un plan d’eau naturel, qui continue de vivre même lorsque la saison des baignades est terminée » précise Robert Prangère, paysagiste spécialisé.
L’installation d’une piscine naturelle
Il existe différents systèmes à adapter à la situation. Les baignades naturelles ne nécessitent pas forcément de structures rigides. Selon la nature du terrain, il est souvent possible de réaliser des parois non rigides, à partir d’un géotextile et d’un Liner. Plus facile à mettre en œuvre, la structure souple est donc nettement moins onéreuse.
L’entretien d’une piscine écologique
Il est facile. Une fois établies et équilibrées, les piscines naturelles n’exigent aucun produit chimique nocif, ni de technologies. Elles nécessitent un minimum de gestion : taille des plantes, nettoyage de la sédimentation au fond du bassin… Finie la corvée des tests PH, chlore, sel et autres. Oubliée aussi la coûteuse vidange annuelle de la piscine.
Un jardin d’eau…
Dans une « piscine » écologique, l’eau n’est jamais stagnante, les moustiques n’y viennent pas. En revanche, vous pouvez y installer des nénuphars et une poignée de petits poissons (mais pas trop, afin de ne pas briser l’équilibre). Quelques visiteurs aquatiques comme les libellules, et parfois même une petite rainette ou une salamandre, viendront profiter des charmes de l’endroit en votre compagnie…